L'Eclair et la Lanterne

Vous n'aimez pas les choux de Bruxelles ? Peut-être n'avez-vous pas appris à les préparer correctement. Je ne suis pas fan de crucifères, mais je fais cette recette régulièrement car je la trouve délicieuse. Elle est de surcroît facile, à condition de prendre le temps de parer les choux. Une fois rôtis, ils sont à la fois croquants, fondants et même légèrement sucrés. Ils s'emportent facilement dans un panier-repas et se réchauffent sans problème, aussi ne faut-il pas hésiter à en préparer à l'avance, histoire de se donner bonne conscience les jours où on n'a pu avaler qu'un sandwich et des snacks. Ils vont avec tout et je les ai même déjà glissés dans les sandwiches en question. En un mot, je les aime presque autant que le canidé, qui se damnerait pour un chou cru ! (Oui, il y a des chiens qui aiment les légumes...)

Voici la marche à suivre :

Ingrédients (pour 3-4 portions)

750 g de choux de Bruxelles
3 à 4 cs d'huile neutre
1 cs de vinaigre
1 grosse cs de moutarde en grains
1 cc rase de sel
1 grosse cc de miel

Réalisation

Préchauffer le four à la température qui vous convient (ils peuvent cuire entre 150 et 180°C, plus ou moins longtemps, la caramélisation sera juste plus ou moins rapide).

Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients de la marinade : huile, vinaigre, sel, moutarde et miel. Bien dissoudre le miel s'il n'est pas liquide (à l'aide d'un fouet ou d'une fourchette). Les proportions de cette marinade sont données à titre indicatif : vous pouvez ajouter plus de miel par exemple si vous souhaitez un goût plus sucré, ou y mettre moins d'huile si vous faites attention à votre cholestérol, moins de sel... ce sera toujours bon, j'ai testé toutes les options.

Parer les choux : couper le pied, ôter les feuilles abîmées, et les couper en 2. Bien les mélanger avec la marinade.

Les placer dans un plat à four ou, mieux, les répartir sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive.

Si vous avez choisi l'option plat (plus pratique pour la vaisselle), n'oubliez pas de mélanger les choux à mi-cuisson afin qu'ils soient tous bien uniformément rôtis.

Lorsque les bords ont bruni et qu'un couteau s'enfonce sans résistance en leur coeur, ils sont prêts à être dégustés.

... Sauf un jour où il a plu à seaux (non, ce n'est pas le seul moment où j'aie fait mes devoirs : ;)

Il y a eu des chevaux au Jardin du Palais-Royal :

A part ça, le soleil recommence à darder de rayons plus francs le matin, ce qui est agréable ; ça devait l'être aussi pour ces messieurs qui taillaient les tilleuls :

Enfin, j'ai réussi, un peu tardivement, à repérer une décoration de Noël assez charmante dans ce quartier où elles étaient plutôt sobres cette année :

Pour ce qui est de la cuisine, je dois manger "healthy" suite à des résultats d'analyses pas excellents ; j'essaie donc d'improviser au pifomètre des plats pas trop gras, pas trop sucrés, pas trop salés, selon la formule consacrée, comme ces galettes de courge spaghetti avec une sauce à l'orange et au miso (celle-ci étant issue d'une recette de Marie Laforêt). Si vous voulez essayer, il vous faudra une courge spaghetti cuite et effilochée, mélangée à 2 oeufs, des flocons de sarrasin, de la farine de riz, un peu de sel, et du fromage de cajou, jusqu'à obtenir une consistance entre l'omelette et la pâte à crêpes. Formez des palets dans une poêle huilée sur feu moyen-vif, que vous retournerez à mi-cuisson.

J'essaie aussi de ne pas préparer de desserts, car je suis seule à les manger et donc j'en mange à chaque fois pour 4 (nombre moyen de parts dans un petit gâteau). Je consomme des fruits à la place, quand j'y pense. Avantage : j'ai perdu du ventre. Inconvénient : tout ça n'est pas très inspirant !

La Savoyarde que je suis restée, malgré tout, a doucement rigolé en regardant ce qui tombait : chez nous, on appelle ça du grésil. Mais ça a tenu... un peu :

Il y en a que le froid incite à buller à la maison, moi c'est plutôt le contraire, surtout avec mon canidé qui ne demande qu'à sortir. Je me couvre, et en avant : ici le cimetière à sapins du square Louvois,

Un arbre aux formes intéressantes au Jardin du Palais-Royal,

Le fouillis d'une vitrine,

Un palmier qui fait sa tour de Pise...

En cette dernière semaine de vacances universitaires, je n'ai guère le loisir de me reposer car un gros fardeau administratif vient de m'arriver dessus. Mais j'ai quand même trouvé le temps de poser quelques petites croix :

Sans faire partie des lecteurs réguliers du Point, j'apprécie de trouver de temps en temps dans leurs pages des dossiers complets comme celui-ci. Me trouvant actuellement en L2 d'Etudes Indiennes, sans savoir encore ce que je ferai de cette licence, cette compilation m'a donné quelques idées, notamment de combinaison avec mon premier diplôme, celui de l'ESSEC.

Je suis passée assez vite sur la partie historique, que j'avais déjà étudiée en cours, mais pour ceux que cela intéresse, les journalistes mettent l'accent sur la période moghole et son héritage artistique. Ensuite, plusieurs articles évoquent le nationalisme de Modi, sans complaisance mais sans critique inutile, non plus. Suivent des considérations culturelles comme le yoga (y compris son exploitation politique) ou la vache sacrée. Pour terminer, ce numéro explore la facette économique de l'Inde et son extraordinaire ascension des dernières années : atouts, faiblesses, relations et opportunités d'affaires avec la France. Le tout, rédigé par des plumes engagées et précises.

Je suis heureuse d'avoir trouvé en kiosque une telle pépite car en cours, nous évoquons assez peu les sujets contemporains qui font l'Inde (sauf en histoire, de temps en temps). Cela dit, le fait d'étudier le sanskrit et des faits et des textes anciens (notamment sur la religion et la philosophie) permet de mieux comprendre une mentalité et une culture qui peuvent parfois sembler aux antipodes de la nôtre. On s'aperçoit en fait assez rapidement, une fois mis de côté le biais de l'exotisme, qu'elles ne le sont pas tant que ça.

J'en profite pour évoquer un autre livre récent (2021), écrit par un ancien ambassadeur, et qui résume parfaitement les grands thèmes rapprochant l'Inde et la France : je l'ai lu en L1 et je le recommande à tous ceux que l'économie contemporaine intéresse, car l'auteur connaît très bien l'histoire du pays, donne des chiffres éclairants et explique la popularité d'un personnage comme Modi, avec toutes les nuances qu'une telle enquête implique. En le refermant, je me suis fait la réflexion que diriger un pays avec 22 langues officielles et autant de cultures différentes tenait réellement de l'exploit !

A tous ceux qui passent par ici,

Paris est très tranquille ces jours-ci. Il a même fait beau le 31 décembre :

Un petit tour du côté d'Arts et Métiers...

Vannes grandes ouvertes sur l'Avenue de l'Opéra,

Quelques baies qui égaient la Place des Petits-Pères,

Une fleur rue Dalayrac, éclose au temps doux et pluvieux des dernières semaines:

Entre deux promenades (et rédaction de fiches de lecture...), je me mitonne de petits plats type queue de boeuf. Connaissiez-vous cet abat ? Moi, je le redécouvre. Je crois qu'il s'agissait de mon plat préféré à la cantine du collège. Il n'y a pas de recette : ça grille, puis ça mijote juste 3 heures avec son poids de carottes et quelques aromates. Délicieux !

Il n'y avait pas foule en ce 25 décembre autour du Jardin du Palais-Royal. Le temps gris et venteux avait dû pousser les humains à rester bien au chaud. Néanmoins, mon canidé réclamant sa promenade, je suis allée prendre quelques photos du domaine quasiment désert : un peu nu, mais loin d'être laid !

Et puis la revanche de cet érable coulé dans le goudron, et dont une pousse revient narguer l'observateur averti...

Juste assez pour apprécier les portes cochères subrepticement ouvertes...

... et pour arroser la floraison hivernale du square voisin :

Quant aux cyclistes, un petit coup de mouchoir ou de serviette sur la selle et c'est reparti pour un tour !

(Ce matin, je n'ai croisé qu'une seule personne avec un parapluie. A peine une petite bruine !)

Chers lecteurs,

J'espère que vous allez tous bien. Je vous ai laissés tomber un temps certain pour la bonne cause - mes partiels, particulièrement longs et difficiles ce semestre. Maintenant que j'ai fini de plancher sur Ctésias de Cnide, James Prinsep et Al-Biruni, je peux au moins poster les quelques photos prises pendant cette période archipleine - sans la visite de mon frère, il n'y en aurait même pas la moitié :

De la couleur,

Du rétro,

Un gros toutou dans la vitrine de Benetton...

Des danseurs devant la Comédie-Française, où les passants sont invités à se joindre aux professionnels - cela arrive régulièrement dans les environs,

La Seine, toujours aussi photogénique...

Je trouve qu'il y a un peu moins d'illuminations par rapport aux autres années, néanmoins la rue de Rivoli ne déçoit jamais :

Quant à la broderie, tout ce que j'ai réussi à faire dans le mois qui précède, c'est ça - en deux séances où j'en avais marre de réviser :

(Oui c'est peu, et la photo est moche, je sais.)

Comme j'ai encore des fiches de lecture à terminer d'ici à la fin des vacances universitaires, je ne garantis rien quant à mon rythme de publication (surtout pour les recettes de cuisine - je mange des choses très simples et vite prêtes). Mais si je trouve une occasion de redégainer mon appareil ou mon aiguille, je ne manquerai pas de vous en faire part, naturellement !

Je manque cruellement de temps personnel mais je dois encore cuisiner ; en effet, en raison de mes allergies, je dois absolument m'y coller. Et pour ne pas me retrouver à manger ça tous les jours :

Je me lance dans des créations du genre :

ou bien ceci...

ou encore ceci :

Et comme je viens de recevoir un potimarron aussi gros que ma bouilloire, nul doute qu'il sera la star des repas de la semaine à venir !

Je me suis quand même débrouillée pour sortir mon appareil photo en allant rendre des livres à la BULAC, qui se trouve dans le 13e : départ de mon université...

... et départ de la bibliothèque :

Vous noterez au passage qu'on quand même des jours où il fait beau !

L'automne est décidément pluvieux cette année et ne me donne pas très envie de ressortir mon appareil photo. J'ai néanmoins essayé tout à l'heure, à la faveur de la promenade du canidé qui n'en démordait pas et voulait rester sous l'averse. Voici donc l'environnement où nous baignons (littéralement !) depuis quelques semaines :

Entre les travaux qui fleurissent un peu partout et la valse des parapluies, marcher en centre-ville par cette météo relève parfois du casse-tête. Il vaut donc la peine de faire un détour par les parcs détrempés, où la nature au moins semble un peu satisfaite !